Si vous êtes mineur, voici quelques éléments à connaître avant votre premier rendez-vous.
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L’un de vos parents ou votre tuteur légal devra être présent à votre premier rendez-vous. Si c’est impossible, veuillez communiquer avec l’équipe de soutien à l’adresse fournie.
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La plupart des personnes de moins de 18 ans n’ont pas le droit légal d’avoir des séances de thérapie entièrement confidentielles (selon la province dans laquelle elles vivent). Cette condition découle du fait qu’elles sont juridiquement à la charge d’un parent ou d’un tuteur.
Un parent ou un tuteur légal peut accéder au dossier médical d’un enfant à tout moment. Nous savons cependant que si votre conseiller devait raconter à vos parents tout ce que vous dites lors des séances, vous seriez très réticent à parler ouvertement. Même si les parents ont légalement le droit de tout savoir, la plupart des conseillers qui travaillent avec des enfants mineurs demanderont à un parent de permettre que le traitement reste essentiellement confidentiel. Assurez-vous d’en discuter avec votre parent/tuteur et votre conseiller lors de votre première séance afin de vous assurer que tout le monde est d’accord sur ce qui va demeurer confidentiel ou non.
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Attention
Vous devez créer votre propre compte pour accéder à Thérapie Inkblot et garder vos identifiants de connexion et votre mot de passe confidentiels. Personne d’autre ne doit pouvoir accéder à votre compte.
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Même si votre conseiller a accepté de préserver la confidentialité de votre communication lors des séances, il existe quelques situations dans lesquelles un parent doit être informé de ce qui se passe. Tous les conseillers doivent respecter un code d’éthique qui comprend notamment la promesse de toujours prévenir un parent ou un tuteur si un enfant se trouve dans une situation très dangereuse. C’est ce qu’on appelle le signalement obligatoire. Les quatre principales raisons pour lesquelles un conseiller peut avoir besoin de rompre la confidentialité avec quelqu’un sont les suivantes:
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Le conseiller craint que l’enfant soit victime d’abus.
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L’enfant risque de s’automutiler ou de faire du mal à quelqu’un d’autre.
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Le conseiller entend parler de la maltraitance d’une personne âgée ou d’une personne handicapée.
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Un tribunal demande à voir les notes du conseiller.
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Si un conseiller doit signaler un de ces événements, seules les informations nécessaires pour assurer la sécurité de tous seront communiquées.